Sortant du bloc de chir pédia ... [qui veut!]

Elle sortait du bloc. Elle jeta ses gants dans poubelle et passa la porte. Elle soupira se soulagement. Cette intervention n’avait pas été si simplement que prévu: une hémorragie interne dont l’équipe se serait bien passé. Elle se sentait comme toujours a moitié responsable des imprévus bien qu’elle n’y était évidemment pour rien. C’était toujours une belle frayeur et un pic de stress. Mais heureusement cela ne se terminait pas toujours mal. La preuve.

Une fois dans les vestiaires, la jeune femme jeta charlotte et masque a la poubelle et se lava les mains jusqu’aux coudes afin de se sentir bien propre. C’est alors qu’une petite musiquette bien connu résonna dans les vestiaires. Un appel? Tant pis ca attendrait. Elle jeta un coup d’œil aux alentours, les vestiaires étaient encore vide elle en profita pour se déshabiller en vitesse. Une fois habillée et sa tenue de bloc au sal, elle s’empressa de sortir dans le couloir. Recouverte de sa blouse blanche, son Lithman autour du cou, elle se détacha les cheveux et tenta tant bien que mal de les remettre en ordre. La charlotte leur avait fait du mal ^^
Elle arpentait les couloirs, son portable a la main. C’était Will, son frère. Mince. Que voulait il donc? Rebecca saisit les touches de son téléphone prête a le lui demander quand son portable vibra a nouveau.
« Elle a dit oui! »
Oh. Rebecca se planta au milieu du couloir et mit quelques secondes a comprendre. Mais c’était bien cela. Son frère allait se marier. Evidemment elle était heureuse pour lui, évidemment elle adorait sa petite amie et elle serait très heureuse de la voir rentrer dans la famille. Mais elle ne pu s’empêcher de penser a elle. Elle était a présent la seule a être seule. Elle allait bientôt avoir 30, et elle n’était toujours seule, sans enfant. D’ailleurs elle n’avait toujours pas relation sérieuse. Elle en était incapable ou du moins elle ne se sentait pas encore prête pour s’investir. Peut être n’était elle pas normal après tout? Pourquoi tout le monde en était capable et pas elle? Elle allait sans doute avoir un coup de fils de sa mère, heureuse, la sermonnant encore. Et toi quand est-ce que tu vas te poser?
Elle remit son portable dans sa poche sans même lui répondre. Elle verrai ca plus tard. Pour le moment l’urgence était d’atteindre la machine a café du service de chir pour se prendre un petit ne presso dans l’espoir de se redonner un petit coup de fouet.

Pour être tout à fait honnête, Stephen était absolument ravi de son nouveau lieu de travail. Le Seattle Grace Hospital était un endroit des plus attrayants, tel qu'il regorgeait d'infirmières, internes et autres jeunes femmes toutes plus délicieuses les unes que les autres. A vrai dire, la totalité de la gente féminine du personnel de l'hôpital -ou, du moins, la plupart- se montrait tout à fait disposée à satisfaire ses moindres envies, et ne repoussait en rien ses multiples tentatives de drague. Le jeune italien, serial-lover en puissance, se sentait donc ici...comme un poisson dans l'eau, disons.

Désœuvré en ce début d'après-midi, le beau gosse brun, cheveux en batailles comme à son habitude, parcourait l'hôpital à la recherche de quelque nouvelle conquête féminine. Sa matinée n'avait pas été bien passionnante : des plaies sans gravité à recoudre, un vieux atteint de diabète, un scanner sur une adolescente et un accident de la route sans réels dégâts. Il espérait donc se rattrapait dans l'après-midi, mais, visiblement, personne n'avait de cas intéressant à lui proposer, et les urgences restaient désespérément désertes -une fois n'est pas coutume-, seules quelques interventions de routine venant animer l'hôpital.

Rechignant à retraverser tout l'établissement pour se rendre à la mine au cas où l'on aurait besoin de son aide, Steph' se dirigea plutôt en direction de la machine à café, située au bout du couloir sur sa droite. Il constata alors avec agacement que cette dernière était déjà occupée par une chirurgienne -une résidente, si l'on en croyait sa blouse. Le jeune homme se mit à grommeler dans sa barbe : il détestait attendre et, râleur comme il était, le moindre désagrément le contrariait au plus haut point.

Ce fut le moment que choisit la demoiselle pour se retourner. Ah, quand même. Son esprit de dragueur invétéré reprit le dessus, et Stephen ne se gêna pas pour détailler l'inconnue : ses longs cheveux châtains, virant sur le blond, encadrant son beau visage aux lèvres délicates et aux yeux charmeurs, et son corps svelte et élancé ne le laissaient certainement pas indifférent.

Il lui adressa un de ses petits sourires irrésistibles dont il avait le secret, songeant que la jeune résidente n'était pas pour lui déplaire. Oh, il devait déjà l'avoir croisé dans les couloirs, sûrement, mais il ne s'en rappelait pas. Il fouilla dans sa poche pour en extirper une pièce de monnaie, et se dirigea vers la machine à café désormais libre, comme si de rien n'était, attendant, pour une fois, que la jeune femme prenne la parole en premier et non l'inverse. D'ordinaire, c'était lui qui abordait ses cibles en premier. Mais, visiblement, cette tactique de drague semblait moins bien fonctionner auprès de ses supérieures hiérarchiques, ces derniers temps. Aussi, il choisit de se taire, pour le moment, laissant opérer son physique avantageux et son charme irrésistible pour conquérir le cœur de la belle.

Il était a présent 20h30 et la jeune fille n'avait toujours pas manger. Son estomac se tordait dans tous les sens la mettant encore de plus mauvaise humeur. Décidement cette journée avait été plutot désagreable. Entre sa matinée prise de tete avec les parents de la jeune leucemiques, son intervention au bloc et les nouvelles de son frère, la jeune fille n'avait qu'une envie: rentrée chez elle, seule, se prendre un bon de nutella, une petite cuillere et s'enmitouffler sous sa couette, devant dc house [:p]. Seulement il fallait revenir a la réalité. Non, elle n'aurait pas le temps de descendre a la cafet' manger un bout, et elle nétait pas prette de rentrer chez elle puisqu'elle était de garde cette nuit la. La nuit s'annoncait longue et éprouvante. Elle soupira. Elle n'avait donc que son café sur qui compter pour lui redonner un peu de peps avant d'attaquer les 10 prochaines heures.

Elle mit sa piece dans la machine et appuya delicatement sur le bouton. Quelques secondes défilerent... rien. Bon. Elle recommenca une seconde fois. Toujours rien. Ah non, ca n'allait pas se passer comme ca. Elle donna un bon coup dans la machine, agacée au plus au point et sa pièce de monnaie retomba en bas.
C'est a ce moment la qu'elle entendit des pas derrière elle. Tiens le couloir qui lui semblait désert a cette heure la ne l'était finalement pas. Elle jeta un coup d'oeil par dessous son épaule. C'est alors que ses grands yeux en amandes se poserent sur le jeune homme. Wow. Elle esquissa un petit sourire interieur et pendant un bref instant, elle en oublia son café. Elle ne pu s'empecher de l'oberser. Grand, bien bati, brun, les cheveux en tous sens comme elle adorait. Et ses yeux... elle les connaissait. Oui, ca yest. Elle se rappela l'avoir deja croisé au bloc. Elle s'en voulait presque de ne pas avoir décelé le potentiel du jeune homme dès leur première rencontre mais bon, il faut avouer que les tenues de bloc ne sont pas faites pour mettre en valeur.

"stop, arretes ca. Ne le regardes pas comme ca. C'est fini ce temps la. Penses a ton frère rebecca. Poses toi! il te faut une vie stable!"

elle lui sourit légèrement puis s'abaissa pour reprendre sa pièce. Aller, elle allait essayer pour la dernière fois de faire marcher la machine, tout en espérant qu'elle n'allait pas la refouler une troisième fois devant le jeune homme.
Une fois de plus, rien ne se passa. Elle se retourna brusquement, sur les nerfs, en oubliant meme sa pièce dans la machine, s'adressant au beau garcon d'un ton agacé:

- bon, c'est pas la peine, elle ne marche pas!

Alors qu'il allait insérer sa pièce dans la fente de la machine à café, la voix de la jeune résidente s'éleva dans son dos, lui indiquant que celle-ci ne fonctionnait pas. Stephen sourit. Il avait bien remarqué avec quelle intensité la demoiselle l'avait détaillé, tout comme lui l'avait fait pour elle.

- Je vais quand même essayer. A vrai dire, je ne suis pas un grand fan du café, mais ça m'aide à tenir toute la journée.
Sûr de lui, le jeune italien attendit, mais rien ne se passa. La machine ne lui rendit même pas sa pièce.
- Oh, fait chier ! grommela-t-il.
N'ayant jamais été de nature très patiente, et râleur comme il était, la moindre contrariété pouvait vite l'agacer au plus haut point. Aussi, Stephen décocha un violent coup de pied, puis un autre, dans la machine, qui se mit soudain à émettre un bruit pour le moins curieux, sorte de vrombissement détraqué. Aussitôt après, le pyjama médical du jeune interne se retrouva aspergé de caféine. Pour un italien fier comme il l'était, se retrouver ainsi trempé de cappuccino devant une aussi charmante jeune femme n'était pas, de son avis, la meilleure tactique de drague que l'on puisse envisager. Alors, là, pour le coup, il était vexé. Et pas qu'un peu ! Se faire ainsi humilier, il n'en avait pas l'habitude.

Se retournant vers la résidente, Steph' bougonna un :
- Mouais... Vous aviez raison : elle ne marche pas.

Elle s'ecarta, le laissant approcher de la machine a café. S. Mathesson. Oui c'était ca, il était interne en chir, elle se rappelait de son nom maintenant. Restant sur le coté, elle observa le bel homme a l'oeuvre. Mais visiblement cette machine n'en faisait qu'a sa tete. Deja en panne la semaine d'avant, un pseudo réparteur avait traficoter quelque chose mais a apparemmen c'était insuffisant. Aucun résultat pour lui nom plus. L'interne semblant tout aussi agacée qu'elle, meme plus. Elle allait ouvrir la bouche pour lui dire qu'ils pouvaient aller dans le service d'en face s'en chercher un, quand, dans un elan d'impatience, il se mit a fracasser la machine a coups de pied. ^^

La, ca fut le drame XD Il se retrouva des pieds a la tete couvert de café ce qui, il fallait l'avouer, était plutot drole. Rebecca resta figée un instant sur place sans ne savoir que dire, ni meme comment réagir. Elle n'osa d'abord pas montrer son amusement, mais voyant l'air vexé du jeune homme, elle ne pu s'empecher de rire discretement.

- oh.. jsuis désolée.. elle d'un ton amusée

Elle se rapprocha de lui et l'observa de nouveau des pieds a la tete meme plus pour la meme raison. Elle se mordilla la levre pour s'empecher de rire d'avantage. Finalement la rencontre avec le jeune homme allait éayer sa fin de journee.

- bon, je crois que cette fois ci, il va falloir la changer. Et.. toi aussi par la meme occasion.

Tout d'abord immobile, ne sachant quelle attitude adopter, Rebecca ne put se retenir plus longtemps et, devant un tel spectacle, la jeune femme ne parvint pas à s'empêcher de rire, amusée. Face à son hilarité, Stephen se renfrogna légèrement en faisant la moue, vexé. La résidente s'empressa alors d'ajouter qu'elle était désolée.
- Ouais, ben, pas autant que moi ! répliqua-t-il, agacé.

Elle finit par se rapprocher de lui, comme pour mieux l'observer. Bon, d'accord, le joli visage de la demoiselle excusait ce comportement moqueur. La suite de ses paroles finit par arracher un sourire au Don Juan profondément blessé dans son ego. Voulait-elle l'aider à se changer ? En souvenir du coup de poing de la veille par sa supérieure hiérarchique à la cafétéria, Stephen préféra ne pas lui poser la question. Il se rendit alors compte qu'elle l'avait tutoyé. Aurait-il trouvé plus direct que lui dans cet hôpital ? Et puis, si elle commençait à user de ce genre de familiarités, c'était forcément qu'il lui plaisait, non ?

Lassé de réfléchir à toutes ces questions sans réponses, le bel italien approuva le conseil de la jeune femme en contemplant les dégâts causés par la caféine sur ses vêtements :
- Mmh, oui, il me semble que c'est une suggestion assez pertinente, vu mon état.
Puis, laissant passer un blanc, il ajouta, d'un air faussement intéressé et totalement innocent :
- Tu veux m'accompagner ? Ça fait moins d'une semaine que je suis ici et...à vrai dire, je ne connais pas encore bien l'hôpital.
Il avait demandé cela avec un petit sourire penaud, sachant pourtant pertinemment où se trouvait le foyer des internes.

Elle eu beau s'excuser, son amusement ne semblait pas lui faire plaisir, vu sa petite mine renfrognée. Ce n'était pas bien grave, cet air de petit garcon boudeur lui allait tellement bien. Le sourir toujours accroché a ses levres, la résidente l'observait regarder sa tenue maculée de taches sans rien dire. Du café lui dégoulinait sur l'oreille mais il ne semblait meme pas s'en etre appercu. Elle sortit un mouchoir de sa poche et le lui tendit tout en souriant.

- tiens, je crois bien que t'as une otorrhée de café.

Ce jeune homme était charmand, bien que maladroit et elle se demanda un instant si la proposition du garcon faisait aussi partie d'une soudaine maladresse. Elle le fixa d'un oeil interrogateur. Ce n'était pas dans ses habitude qu'un interne se montre si familier avec elle. Mais apres tout, elle ne faisait pas son age. Peut etre n'avait il pas vu son insigne de résidente? Peut etre aussi n'aurait elle pas du le tutoyer. Mais ca c'etait son habitude. Elle tutoyait les internes, après tout, ils avaient casiment le meme age. Cependant, jamais elle ne s'adresserait a un de ses superieurs de cette facon. Peut etre ferait elle donc une exception a ce petit dérapage de sa part.

- oui, sans soucis. je vais ty accompagner. lui répondit elle tout en emboitant le pas.

Marchant a ses cotés dans le couloir toujours désert, ils passèrent devant la salles des infirmières qui mangeaient leur repas du soir. Elle les salua chaleureusement et continua son chemin accompagné du jeune homme. Ils prirent le couloir de droite et elle poussa la 2eme porte a droite.

- c'est ici, la salle des internes. Tu devrais pouvoir trouver de quoi te changer.
En fait je ne t'ai jamais vu ici, enfin si, une fois au bloc je crois. Mais.. tu n'es pas en chir pédia n'est ce pas?

Dégoulinant de café, Stephen fut reconnaissant à la jeune femme lorsque cette dernière lui présenta en souriant un mouchoir afin qu'il puisse se débarbouiller un peu en attendant de se changer.
- Merci beaucoup ! la remercia-t-il en la gratifiant d'un petit sourire de gratitude.
Il s'empressa d'éponger le liquide encore chaud de son visage tout en emboîtant le pas à la charmante résidente ayant accepté de l'accompagner.

Après quelques minutes de marche à travers l'hôpital, les deux médecins débouchèrent face à l'entrée du foyer réservé aux internes. La jeune femme lui indiqua alors qu'ils étaient arrivés et qu'il pourrait trouver de quoi ce changer dans les vestiaires.

A nouveau, et sans se départir de son sourire enjôleur, Stephen la remercia de son aide. Puis, n'osant pas lui dire qu'il ne se rappelait pas -à l'inverse d'elle- de la résidente, il répondit à sa question avec une petite moue ironique :
- La pédiatrie ? Euh, non ! Les enfants, c'est pas mon truc, vraiment pas. Non, à vrai dire, moi, je ne sais pas encore dans quel domaine je veux me spécialiser, alors j'en essaye plusieurs. Mais, la pédia, sûrement pas ! Et puis, j'ai tout le temps pour y réfléchir. Après tout, je viens seulement d'arriver...

Pendant qu'ils bavardaient, le jeune italien s'était engagé dans la pièce, s'emparant d'un haut de pyjama médical de rechange, qu'il enfila sur son torse nu après avoir jeté celui taché de caféine sur le sol. La vue de ses muscles jouerait certainement en sa faveur auprès de la jeune femme restée à la porte.

- Mais, au fait, tu ne m'as pas dit ton nom, ajouta-t-il soudain. Tu t'appelles...?

Ah. Il n'aimait pas les enfants. Finalement il nétait peut etre encore pas l'homme de sa vie. Non mais pi quoi encore. Elle s'attendait a quoi. Ce n'était parce que son frère venait de se marier et qu'elle etait la seule célibataire de son groupe d'amis, que, parce qu'elle venait de rencontrer un beau jeune homme, elle allait finir sa vie avec lui. Ca ne se passait pas comme ca non, surtout avec elle. Elle allait apprendre a me connaitre, sans doute passer une ou plusieurs nuits avec lui et ca finirait comme d'habitude, en queue de poisson. Elle y était habituée, meme si cette situation devenait assez pesante. Il fallait prendre le bon coté des choses, au moins elle s'amusait, sans se prendre la tete avec sentiments du genre jalousie, paranoia, qu'elle ne connaissait pas vraiment.

- oui tu as, raison, tu as le temps de voir. Lui répondit elle simplement.

Elle resta a l'entrée, le laissant aller chercher une nouvelle tenue. Elle s'adossa a la porte entre ouverte comme pour monter le gai et posa sont regard sur le couloir. Les infirmières commencaient a s'agiter de nouveau pour préparer le tour de nuit.
Entendant l'interne se changer, elle ne pu s'empecher d'y jetter un coup doeil. Visiblement ca ne dérangeait pas qu'elle reste la pendant qu"il se changeait. Ils étaient médecins, des corps, ils en voyaient tous les jours. Cependant, des corps comme le sien, Rebecca n'en voyait pas si souvent que ca. Elle l'obserait discretement par dessus son epaule, espérant qu'il ne s'en appercevrait pas. Le dos musclés, les pectoraux saillants, les épaules carrées, il avait un vrai corps d'athelete parfaitement apparié a son visage d'ange. Une fois changé, il se retourna vers elle. Encore toute troublée, elle mit un bref instant a comprendre sa question et lui répondre.

- Dc Collins. Heu.. enfin Rebecca, je m'appelle Rebecca.

Il sourit phrénétiquement et ajouta.

- tu as du boulot maintenant? on peut peut etre aller boire un autre café?

Tandis qu'il se changeait, Stephen sentit le regard brûlant de la résidente sur lui, dans son dos. Intérieurement, il sourit. Et oui, il possédait un corps de rêve. Le coup du torse nu les rendait toutes folles. Il le savait, question d'expérience, et en usait dès que l'occasion se présentait. La vue de la jeune femme encore toute troublée par ses muscles confirma ses pensées, lui révélant que ses prévisions s'étaient avérées exactes. Il leur faisait toujours -ou presque- cet effet là. En effet, le jeune homme pouvait se vanter d'avoir toujours eut beaucoup de succès avec les femmes, et il ne s'en plaignait pas. Bon, bien sûr, il ne les gardait pas bien longtemps, mais ça, c'était son choix : il ne désirait pas s'attacher. Cela causait trop de problèmes, la vie à deux. Et puis, il devait bien admettre qu'il appréciait sa solitude...et le fait de pouvoir profiter à fond de sa liberté. Car, qui dit femme, dit ennuis.

- Rebecca ? Mmh, très joli ! la complimenta Stephen avec un grand sourire.
Puis, ayant terminé de se changer, il accepta la proposition de son interlocutrice :
- Non, à vrai dire, je suis totalement désœuvré. Alors, j'accepte ta proposition avec plaisir, Rebecca.
Il lui fit un clin d'œil et la suivit dans le couloir. Si sa journée s'était tout d'abord avérée ennuyeuse et banale, elle se poursuivait rudement bien !

(désolée, c'est court, mais j'avais pas trop d'inspiration ^^')

[Ya pas ni probleeeeme ^^]

Rebecca lui rendit son joli sourire, a peine remise de ses émotions.

- très bien profitons de cette tréve pour se pauser un moment alors..

Elle décola son dos de la porte une fois que le jeune homme était a sa hauteur. Elle plongea son regard dans les beaux yeux du garcon quelques secondes et esquissa un nouveau sourire sans meme le vouloir. Il fallait l'avouer, il la faisait plutot craquer.
Ils sortirent dans le couloir en silence. Elle voulait l'ammener dans le service d'en face. Elle savait qu'en obstétrique, la machine marchait très bien, puisqu' elle y passait la moitié de son temps. Une grande fan de café? oh non. Seulement ce service était plutot chaleureux elle aimait y passer ses pauses. Elle marchait a ses cotés sans rien dire, puis soudain, elle s'appercu qu'elle ne lui avait meme pas demandé son prénom en retour. S. Mathesson oui d'accord, cétait inscrit sur son insigne, mais son prenom? Il ne pouvait etre que charmant.

- mais au fait, tu ne m'as pas dit toi? tu es...?

Au meme moment elle sentit vibrer dans sa poche. Son bipeur? non, il ne sonnait pas comme ca. Son telephone alors? Ca devait etre son frangin qui continuait de la harceler. Mince. Elle ne lui avait toujours pas répondu avec tout ca. Elle soupira légèrement.

- he.. excuses moi.

elle s'arreta nette et sortit son portable. Non ce n'était pas son frère, mais bien Mat' qui essayait de l'appeler. Mat' était son dernier petit ami en date. Enfin petit ami, leur histoire n'avait duré que 3 brefs mois, et fallait il encore pouvoir appeler cela une relation. Meme si la jeune femme avait fait le choix jusqu'a maintenant de ne pas s 'attacher, il fallait avouer que mat' ne l'avait pas laissé indifférente. Cependant son comportement lui avait vite fait comprendre qu'elle devait couper les ponts. Ca faisait maintenant 3semaines qu'ils nétaient plus "ensembles" et qu'il la harcelait sans cesse. Elle n'en pouvait plus. Elle remit son telephone dans sa poche, exaspéree, et de nouveau sur les nerfs.
Très bien, changement de programme, la stabilité ca ne serait pas pour tout de suite. Ce soir elle allait s'amuser encore un peu.

Elle prit le couloir de droite et changea de distination. Près des chambres de repos de gardes aussi, il y avait une machine a café apres tout!

Quand il émergea du vestiaire, les deux médecins se fixèrent un court instant, la résidente esquissant un bref sourire à son intention. Ce qui était sûr, c'est qu'elle était sous le charme. Un bon point pour lui.

Apparemment, ils se rendaient en obstétrique, car la jeune femme commençait à l’entraîner dans cette direction. Ils s'avancèrent vers la salle, tout d'abord sans piper mot, avant que la jeune femme ne vienne briser le silence avec une question.

- Moi, c'est Stephen.
Alors qu'il achevait de lui répondre, le portable de cette dernière se mis à sonner. Elle poussa un petit soupir de lassitude et s'excusa avant de consulter son téléphone.

Steph' la laissa faire, se contentant de l'observer : une foule de sentiments contradictoires semblaient traverser son visage. Elle semblait...soucieuse. Le jeune homme se demanda qui était son interlocuteur mais se retint de lui poser la question qui lui brûlait les lèvres. Il ne voulait pas que ce geste soit perçu comme de la pure jalousie, ce qui n'était pas vraiment le cas. Après tout, il la connaissait à peine...

Rangeant soudain son portable dans sa poche sans même prendre la peine de décrocher, la résidente changea brutalement de direction. Tiens, plus de café en obstétrique ? L'interne décrocha un petit sourire en s'apercevant de leur destination : les chambres de repos ? La demoiselle aurait-elle succombé à son charme fou ?

- Changement de programme ? demanda-t-il innocemment. Où allons-nous comme ça ?

Rebecca pressa le pas, le portable vibrant toujours dans la poche de sa blouse, de la suite dans les idées. Ce n'était pas son genre d'agir de la sorte, mais la c'était différent. Elle semblait plaire a ce jeune homme qui se comportait avec elle comme avec une vieille amie, plutot que comme avec son supperieur, et il fallait l'avouer, elle était sous le charme. Elle revait de passer sa main dans ses cheveux bruns en pagaille, de poser son visage au creu de sa nuque, de respirer son odeur... que se passait il dans la tete? tout allait très vite, ses idées se chevauchaient les unes les autres. Sans doute les nouvelles de son frères, les coups de fils a répétition de mat' et la rencontre avec stephen, la poussait a aller vers le jeune homme.
Elle posa son regard sur lui avec un petit sourir en coin et lui répondit:

- tu ne connais pas bien l'hopital n'est ce pas? et bien je vais te faire visiter un peu.

Elle l'entraina dans les escaliers, ils traverserent encore quelques services avant de se retrouver près des chambres. La porte d'entrée était close. Il était a peine 21h, il ne devait pas y avoir grand monde. Elle se stopa devant la porte quelques seconde. Si elle y rentrait, elle savait qu'elle le regretterait. Si elle enchainait les hommes et les rendez vous ratés, elle nétait pas du genre a coucher avec le premier venu. Et surement pas a l'hopital. Elle était très professionnelle et n'avait pas lhabitude de mélanger relation et boulot. Ou plutot plaisir et boulot. Cependant il y avait des exceptions a tout.

Elle ouvrit la porte et le laissa entrer, ne pouvant le quitter du regard. C'était plus fort qu'elle, elle en voulait plus. Elle referma brusquement la porte sur son passage, et se plaqua contre celle ci, le coeur battant.

Rebecca se mit à accélérer l'allure, et le jeune interne fit de même afin de ne pas se laisser distancer. Elle semblait pressée et Stephen se devait d'avouer que lui aussi.

Tout en marchant, la résidente lui jeta en coup d'œil et lui répondit d'un air espiègle sa sois-disant intention de lui faire visiter l'hôpital.
- Ah oui ? Oh, très bonne idée ! Ça me permettra de mieux connaître l'endroit où je travaille désormais...
Puis, se penchant légèrement vers elle :
- J'ai hâte.

Après quelques minutes de marche, d'escaliers descendus et de couloirs parcourus, les deux médecins débouchèrent devant les salles de repos, lieux fort bien connus -il devait le reconnaître- du jeune italo-américain.

La jeune femme stoppa net, visiblement hésitante. Elle sembla réfléchir quelques instants avant de se décider à ouvrir la porte, se décalant légèrement pour le laisser passer, chose à laquelle Stephen ne fut pas long à se décider.

Elle finit par pénétrer dans la pièce déserte à son tour et claqua la porte, le visage tendu, la respiration courte, ne quittant pas l'interne du regard. Celui-ci se rapprocha d'elle, lui offrant un sourire irrésistible. Se penchant alors à sa hauteur, il lui souffla à l'oreille :
- Je ne vois pas de machine à café... Tu ne te serais pas trompée d'endroit par hasard ?
Doucement, il caressa ses cheveux, plongeant ses yeux dans les siens.

Elle resta figée, contre la porte. Elle ne s'attendait pas a ce qu'il s'approche si rapidement d'elle. Elle avait vu juste, Stephen avait les memes intentions qu'elle... Maintenant elle ne pouvait plus reculer. Elle l'observait... ce sourire, ces dents... plus il s 'approchait d'elle plus elle sentait le désir monter en elle. C'est alors qu'il se mit a passer sa main dans les cheveux, et comme il elle avait des terminaisons nerveuses au bout de ces cheveux, il la faisait frissonner. Au son de sa voix, la jeune fille déglutit peniblement, le coeur sérré.

- je ...

Elle se dégagea un peu de son étreinte pour pouvoir le regarder. Ses yeux pétillaient, ils étaient beaux. Il était beau. Elle se sentit tout a coup très mal a l'aise. Pourquoi tant de désire pour cet inconnu? Après tout elle ne le connaisait pas, elle n'avait échangé que quelques mots avec lui. Il faut croire que le café créé des liens ^^ Elle ne se reconnaissait pas.

Elle jetta un coup d'oeil par dessus l'épaule musclée du jeune homme, l'entrée était vide. Elle donnait sur un petit couloir sur lequel débouchait plusieurs chambre, dont l'une d'elle lui était réservée pour la nuit. Et les autres? Si quelqu'un était la? Elle tendit l'oreille, mal a l'aise, mais aucun bruit ne se fit entendre. Ils étaient donc seul. D'une petite voix encore toute tremblante sous le poids des émotions, elle termina sa phrase, le fixant, les yeux dans les yeux, comme elle si elle voulait s'excuser d'avoir envie de lui. Elle savait qu'elle n'avait rien a faire ici, et encore moins avec lui.

- ce n'est pas dans mon habitude de faire ca...

Mais avant meme qu'il n'ai le temps de répondre, elle approcha son visage du sien, et l'embrassa fougueusement. Le désire était trop fort.

Rebecca ne bougeait plus à présent. Appuyée contre la porte, elle semblait nerveuse. Elle se mit à frisonner lorsqu'il caressa ses cheveux. Aurait-elle changé d'avis à son sujet ? Stephen espérait que ce ne soit pas le cas, son désir pour elle augmentant à chaque instant. Il fallait bien reconnaître que la résidente était terriblement sexy dans sa blouse blanche et son pyjama chirurgical. La jeune femme voulut parler mais se ravisa.

Stephen, lui, n'était pas le moins du monde hésitant. Les rencontres sans lendemain, les conquêtes d'un soir, c'était son quotidien. C'était sa règle : ne jamais s'attacher. Ainsi, on évitait d'avoir le cœur brisé. Les relations durables, la petite vie bien rangée de couple, les chagrins d'amour... Tout ça n'était pas pour lui, il en était persuadé. Alors, autant profiter de sa liberté et s'amuser un peu -enfin, dans son cas, beaucoup !

La voix de Rebecca le tira soudain de ses pensées, tremblante, emplie d'indécision :
- Ce n'est pas dans mon habitude de faire ça...

Le jeune homme réfléchit à ce qu'il pouvait bien lui dire afin de la réconforter mais il n'en n'eut pas le temps nécessaire. La résidente s'était brutalement rapprochée de lui, l'embrassant passionnément.

Tout d'abord surpris par le brusque changement de comportement de la part de la jeune femme, Stephen lui rendit son baiser, laissant descendre ses mains le long de son corps pour finalement les poser sur ses hanches. Finalement, s'être changé n'était pas très utile. Le jeune interne se débarrassa de son haut, le laissant tomber au sol. A présent, il restait à espérer que personne ne vienne à entrer dans cette pièce...