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 Des pires choses peuvent naître un doux bonheur [PV Yusuke]

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Des pires choses peuvent naître un doux bonheur [PV Yusuke] Vide
MessageSujet: Des pires choses peuvent naître un doux bonheur [PV Yusuke]   Des pires choses peuvent naître un doux bonheur [PV Yusuke] EmptyMar 19 Juil - 18:27

Aloycia était épuisée, elle était en salle de pause affalée dans un des une nombreux canapés, essayant de se détendre un peu, et en profitait pour boire son 6ème café de la journée. Et il n'était que 17h. Elle savait que le café avait tendance à l'énerver et à la rendre fébrile mais elle savait aussi qu'elle ne se coucherait pas avant encore de longues heures et il fallait qu'elle tienne. Elle ne rêvait pourtant que de rejoindre son lit, mais pas le choix. Elle enchaînait les horaires comme ça depuis quelques jours, il y avait beaucoup de boulot et elle était sans cesse demandée à droite à gauche.

Elle était debout depuis 4h, les urgences s'enchaînaient aujourd'hui. Une jeune femme qui avait tenté de s'ouvrir les veines tôt ce matin. Un bébé avec 40 de fièvre. Une crise cardiaque. Bref, une journée ordinaire dans la vie d'Aloycia, qui depuis le début de son internat à Seattle Grace Hospital, s'était habituée à voir le pire chaque jour.

Au tout début, elle avait beaucoup douté. Était-elle prête à endurer cette horreur chaque jour ? Était-elle assez forte pour ça ? Serait-elle un bon médecin ? Puis avec le temps, les doutes s'étaient dissipés et Aloycia s'était impliquée à fond dans sa tâche d'interne. Elle adorait ce qu'elle faisait et malgré les horreurs, parfois un simple sourire suffisait à tout effacer. Lorsqu'elle voyait un patient s'en sortir, elle ne pouvait s'empêcher de se dire qu'elle faisait le plus beau métier du monde. Enfin, qu'elle ferait bientôt le plus beau métier du monde.

Son bipper la sortit de ses pensées. Encore une urgence. Le docteur Ewans voulait qu'elle s'occupe de ce cas là. Elle se précipita donc au service traumatologie où le patient se reposait dans une chambre. Elle rentra dans la chambre et prit le dossier pour lire rapidement ce qu'il s'était passé. Électrocution et chute de tuyau. Il avait apparemment subi un énorme choc et semblait avoir des pertes de mémoire. Elle se rapprocha du lit et dévisagea le jeune homme qui se tenait là, apparemment endormi. Aloycia jeta de nouveau un oeil sur le dossier. Yusuke Mochizuki. Il semblait tellement frêle, allongé là. Elle murmura doucement :


- Yusuke ?


Elle vérifia la perfusion pour être sûr qu'il ne manquait rien, et s'installa dans le fauteuil à côté pour attendre qu'il se réveille. Il semblait tellement jeune, tellement fragile qu'elle eut de la peine pour lui. Aloycia était une jeune fille très sensible et vulnérable face à la douleur d'autrui, du coup ce n'était pas toujours évident de rester objective ou détachée face à un patient qui la touchait.
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MessageSujet: Re: Des pires choses peuvent naître un doux bonheur [PV Yusuke]   Des pires choses peuvent naître un doux bonheur [PV Yusuke] EmptyMar 19 Juil - 19:25

Shawn semblait pensif depuis quelques minutes où j'avais décidé de ne pas lui répondre sur mon pays, certes il voulait peut-être améliorer l'ambiance dans le camion, mais ce n'était pas franchement mon ressenti lorsqu'on me forçait à parler. Et pourtant d'habitude j'étais bavard et je racontais des bêtises pour me sentir dans une bonne atmosphère, mais là après tout ce qui venait de se passer, ça ne me disait pas trop. Je lui avais demandé quand est-ce qu'on arriverait à l'hôpital et il me répondit, juste au moment où je m'accrochais au lit car le camion s'arrêtait, que justement on arrivait. Il aurait pu prévenir avant! Quoi vous ne vous souvenez pas? Je n'étais pas sanglé ni même attaché. J'avais un peu pété une pile en sortant de l'usine et je voulais absolument aider ce plombier qui malgré lui, nous avait un peu mit dans le pétrin en ne réparant pas de suite la plus grosse fuite. Et pendant que je pensais à tout cela, Shawn descendit du camion et tira le brancard en dehors. Je m'accrochais aux barres métalliques du lit car même si j'étais dans un sale état, je redoutais encore plus l'hôpital que les pompiers.

Ils parlaient de moi, mon état, ce qu'il m'était arrivé et tout cela sans même penser que j'étais présent. Je me sentais donc considéré comme un numéro de série duquel on savait absolument tout de moi. Mon âge, mon prénom, mes absences et mes hésitations. Le médecin semblait ignorer le pompier et ses dires, tout en répondant de façon très neutre :

- On va voir ce qu'on peut faire.

Alors que je restais attentif à leur conversation pour savoir ce que j'avais et ce qu'ils allaient me faire, je commençais à flipper. Shawn n'avait pas l'air de vouloir "me laisser" à ces gens là, je ne sais pourquoi, mais je ressentais la même chose. Commençant alors à m'agiter et vouloir descendre du lit dont je n'étais toujours pas attaché, j'entendais soudainement le capitaine me dire ceci en souriant :

- Courage fils, tu va vite guérir.

Ma peur revenait me frapper là où j'étais endolori, je tremblais de terreur en voyant ce plafond bizarre et ces lumières qui m'agaçaient, je gigotais alors dans tous les sens et je poussais les médecins en criant... Au final, je voulais m'enfuir de l'hôpital. Mais il semblerait qu'ils n'étaient pas d'accord et qu'ils ne voulaient pas me laisser partir, un médecin m'attrapa soudainement le poignet en me disant de me calmer, et il y enfonça une aiguille grosse comme sa tête. L'instant d'après je m'endormais et ne bougeais plus le moindre muscle.

Quelques temps après, je ne sais combien de temps, j'entendais une douce voix qui voulait me sortir de mon sommeil... Une voix féminine qui me faisait un peu penser à une crème au caramel, mes yeux s'ouvrirent lentement et cherchaient lentement d'où cela pouvait provenir. Un plafond que je ne connaissais pas, que je ne reconnaissais pas et qui ne me plaisait pas tellement. Je tournais le visage vers une vitre, personne, je le tournais alors dans l'autre sens et j'y trouvais une femme blonde assise dans un fauteuil.

- Où suis-je? Demandais-je en tentant de me redresser en position assise.

La douleur était si intense, c'était comme si je venais de passer sous le pied d'un monstre gigantesque, cette sensation était si puissante que je retombais allongé, sur l'oreiller. Je ne connaissais pas cette jeune femme mais son accoutrement ne me disait rien qui vaille. Vous l'aurez compris, j'avais oublié mon arrivée à l'hôpital, mais vous n'aurez peut-être pas deviné que si je ne m'en souvenais plus, c'est que ma violence deuxième personnalité avait foutu le camps. Elle s'était rendormie, me laissant dans toute cette douleur.

- Qui êtes vous? Demandais-je, la tête dans le gaz...
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MessageSujet: Re: Des pires choses peuvent naître un doux bonheur [PV Yusuke]   Des pires choses peuvent naître un doux bonheur [PV Yusuke] EmptyMer 20 Juil - 6:20

Aloycia s'était précipitée dès que son bipper avait retenti en trauma pour examiner le nouveau patient que le docteur Ewans lui avait confié. Elle avait dans un premier temps lu son dossier histoire de voir ce qui l'emmenait là. Elle imagina sans difficulté la peur qu'il avait du avoir et surtout la douleur ressentie. Se faire électrocuter et ensuite se faire assommer par des tuyaux d'un volume considérable n'était jamais agréable. D'après l'homme qui l'avait conduit aux urgences, le jeune homme présentait des absences et semblait ne pas se souvenir précisément de tout ce qu'il s'était passé. Elle l'avait ensuite regardé, bouleversé par la fragilité apparente qui émanait de lui. Il avait un air doux et vulnérable, et ses traits fins détendus par le sommeil pouvaient rappeler les traits d'un enfant. Elle avait murmuré son nom, ne voulant pas le réveiller brutalement et s'était assise dans le fauteuil près de lui pour attendre son réveil. Elle n'attendit pas longtemps. A peine quelques instants plus tard, elle le vit s'agiter doucement, tourner la tête du côté opposé d'où elle se trouvait. Il semblait perdu lorsque son regard accrocha enfin le sien. Terrorisé aussi. Il ne semblait pas savoir où il se trouvait, ce qu'il se passait et ses paroles le confirmèrent.

- Où suis-je ?

Il tenta alors de se redresser tant bien que mal et Aloycia se leva brusquement pour l'en empêcher. Il retomba de toute façon bien vite, allongé, le visage déformé par la douleur.

- Ne bouge pas. Tu es encore trop faible pour ça, et tu as des côtes cassées, ce qui explique la douleur que tu as ressenti en voulant t'asseoir.

Elle sortit son tensiomètre et le passa à son bras. En arrivant ici, il avait une tension plus que faible. 9,8. Elle attendit donc le résultat avec une légère appréhension, espérant que sa tension soit un peu remontée. 10,6. Bon, ce n'était pas brillant mais plus les heures passeraient, et plus sa tension redeviendrait à la normale. Elle le regarda ensuite, avec un sourire bienveillant pour le rassurer. Après tout, il ne savait pas où il était.

- Tu es à l'hôpital Seattle Grâce. Dans le service traumatologie. Tu te souviens de ce qu'il s'est passé ?

Elle nota sur sa fiche de surveillance qu'elle venait de prendre sa tension, et le résultat. Elle irait la lui reprendre dans quelques heures. Il la dévisageai avec curiosité et finit par lui demander avec une voix trouble qui elle était. Elle retourna à ses côtés, toujours souriante.

- Excuse moi, je ne me suis même pas présentée ! Je suis Aloycia Lara Cutler. Je suis interne et je vais m'occuper de toi. Le docteur Ewans également s'occupera de toi mais elle ne passera que demain. Quoiqu'il en soit, tu me verras beaucoup pendant quelques semaines.

Elle lui fit un clin d'oeil complice histoire de le rassurer et de le mettre en confiance. Aloycia avait en général un bon contact avec les patients parce qu'elle savait trouver les mots et être proche d'eux. Celui là, même si elle venait juste de le connaître, la touchait beaucoup et elle espérait que tout irait bien pour lui. Il garderait sûrement quelques séquelles mais rien de grave. Un peu de rééducation car une de ses jambes avait été touchée par un tuyau, beaucoup de temps, et il se sentirait mieux. Ce qui l'inquiétait, c'était les absences dont on lui avait parlé. Elle espérait que ce ne soit que le contrecoup mais il fallait attendre quelques jours pour se prononcer.
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MessageSujet: Re: Des pires choses peuvent naître un doux bonheur [PV Yusuke]   Des pires choses peuvent naître un doux bonheur [PV Yusuke] EmptySam 23 Juil - 4:29

J'avais fais un rêve plus ou moins étrange, un rêve qui ne m'était pas inconnu, ou plutôt qui me harcelait chaque nuit, encore et encore jusqu'à me faire perdre la tête. Dans ce rêve je me voyais, plus jeune au coté de ma cousine. Nous avions passé une excellente journée et nous rentrions de l'école où bizarrement, lorsqu'on arrivait devant la maison, elle n'avait plus de visage... Vous vous demandez pourquoi? La réponse est bien simple, j'avais oublié le visage de toute ma famille depuis fort longtemps, et pensez-vous, toutes les photos de celle-ci avaient été brûlées dans l'incendie alors je n'avais plus rien qui me retienne à cet entourage. Nous sommes entrés ensuite dans la maison qui s'enflamma tout à coup, je ne pouvais plus respirer et la réalité m'éveillait soudain. J'avais mal aux côtes tout comme dans mon rêve, bien sûr cela n'était qu'un rêve et j'étais habitué à lui, alors la frayeur ne venait pas perturber les jolis traits de mon visage. Lorsque je me suis réveillé, je n'ai pas pu m'empêcher de vouloir me relever, mais j'étais trop faible, au même moment, la jolie demoiselle apparaissant comme un ange vêtu de blanc et assise à mon chevet se leva brusquement tenter de m'empêcher de bouger. Trop tard, j'étais de nouveau allongé.

- Ne bouge pas. Tu es encore trop faible pour ça, et tu as des côtes cassées, ce qui explique la douleur que tu as ressenti en voulant t'asseoir.
- Qu'est-ce que vous racontez? Des côtes cassées? Ça m'étonnerait! Répondais-je en ricanant, car dans ma tête c'était comme si elle se trompait de personne, vu que je ne me souvenais pas de ce qu'il s'était passé. Ah... Me faites pas rire...

Ça y est je revenais à la réalité. Mon rire se transforma rapidement en plénitude, je passais mon bras sur mon torse et soulevais lentement la couette pour regarder. Bon sang, mais c'est qu'elle avait raison! Il y avait un long bandage qui parcourait le haut de mon corps et s'arrêtait, je pense, à avant mon ventre. Je soupirais alors de lassitude. Pourquoi est-ce que j'étais à l'hôpital? Et d'ailleurs pourquoi cette jolie demoiselle me tutoyait-elle? Je ne la connaissais pas moi! Du moins... Je l'avais peut-être oublié, ah~ elle va me tuer si c'est le cas! Mes pensées tournèrent en boucle dans ma tête afin de trouver la réponse. Je la connais? Je la connais pas? Je l'ai oublié? Bordel j'en ai marre! Saleté de cerveau pourri! Pensais-je en la regardant et alternant avec la machine qui longeait le mur de l'entrée, à son opposé. Finalement je ne savais pas qui elle était et mon regard devint sérieux, tandis qu'elle répondait à ma question de "où suis-je" :

- Tu es à l'hôpital Seattle Grâce. Dans le service traumatologie. Tu te souviens de ce qu'il s'est passé ?
- C'est une blague... n'est-ce pas? C'est une mauvaise blague hein?! Moi à l'hôpital? Et j'y ferais quoi? Si il m'était arrivé quelque chose je m'en souviendrais je pense... Répondais-je, plus ou moins septique. Ou pas... Terminais-je, dans le fond de ma pensée. Hey! Si t'es vraiment médecin, tu peux arrêter de me tutoyer? Ou alors tu me dis pourquoi tu le fais... Ajoutais-je en souriant.

Cette fille était étrange, elle faisait des trucs étranges! Maa~ On est ce qu'on fait donc elle ne casse pas le mythe. Elle prenait un petit truc qui ressemblait fort à un suppositoire, de sa poche et le mettait sous mon bras, puis elle l'enlevait et notait sur une feuille quelque chose, dont je n'ai pu m'empêcher de vouloir jeter un œil. Elle ne demandait donc jamais la permission à quelqu'un avant de le toucher? Bon, ça pouvait passer pour cette fois-ci puisque je ne me sentais franchement pas le courage de lui tenir tête, ou de l'empêcher de faire quoique ce soit sur moi. Je lui avais demandé qui elle était, espérant qu'elle ne me tue pas au passage si on se connaissait déjà. Il semblait que finalement j'étais sauvé, pour une fois... Au moins ce n'était pas une de mes ex, c'était déjà ça et ça me rassurait. Aloycia Laraaaa... Oula tout ça c'était trop long pour ma petite tête! Elle me fit un clin d’œil, sûrement pour me faire décompresser, j'étais plutôt détendu alors ça n'était pas trop difficile.

- Ok! Je vois je vois... Alors tu seras ma servante pendant ces quelques semaines, annonçais-je d'un large sourire avant de continuer, permets moi de t'appeler Lara puisque tu tiens tant à me tutoyer! Ah au fait... Il m'est arrivé quoi? Finissais-je d'un regard plus sérieux.

Quant à moi, comparé à cette pile électrique qui bougeait assez, je ne bougeais pas le moindre muscle à part ma langue et mes yeux. J'avais bien compris que mes côtes étaient dans un sale état, et c'est pourquoi je ne faisais pas le moindre mouvement, il y avait aussi le fait que mes mains me piquaient, tout comme le reste de mon corps. J'avais des fourmis partout et j'avais mal aux jambes, qui soit-dit en passant, étaient légèrement étranges. Je ne sais pas comment l'expliquer, en fait c'était comme si les os que j'avais à l'intérieur étaient en miettes et que ces saletés de jambes étaient remplies d'eau. C'était à la fois douloureux et le contraire si je puis dire, puisque même si je voulais les bouger, celles-ci refusaient tout mouvement.
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MessageSujet: Re: Des pires choses peuvent naître un doux bonheur [PV Yusuke]   Des pires choses peuvent naître un doux bonheur [PV Yusuke] EmptyJeu 18 Aoû - 1:07

[HJ : RP gelé. Demande de réponse RP dans la semaine, ou d'abandon du topic merci d'avance.]
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MessageSujet: Re: Des pires choses peuvent naître un doux bonheur [PV Yusuke]   Des pires choses peuvent naître un doux bonheur [PV Yusuke] Empty

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