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| Sujet: Une Vie.... [pv Pete Wilder] Ven 25 Fév - 20:07 | |
| ""Le temps est au début et à la fin de chaque vie humaine, et chaque homme a son temps, son temps différent.""Tout est une histoire de lignes et de limites. Notre corps à ses propres limites. Une fois dépassées on ne peut plus faire marche arrière. Au niveau des courses il y a une ligne de départ et une ligne d’arriver. Notre vie correspond à une ligne sur laquelle nous devons sans cesse se tenir droit et en équilibre tel un somnambulisme de cirque. Ma ligne à moi est bien bancale. Tout comme ma vie humaine. Chaque humain à son temps et il vari selon plusieurs facteurs. La génétique entrant en jeu en premier. À y réfléchir elle y a toujours été bancale ma vie. Je me sens tellement fatiguée et épuisée. Il y en a qui on déjà jeter l’éponge mais moi je n’ai pas le droit. Chaque mouvement que je fais me provoque une douleur. Une douleur avec qui je cohabite depuis ma première minute de vie. Telle une petite souris j’arrive a passer inaperçu dans cet hôpital. Pendant combien de temps je l’ignore encore. Ici il y a vraiment beaucoup de médecins encore plus que dans l’ancien hôpital où j’étais. Le blanc me tourne vraiment la tête c‘est affreux si j‘avais de la peinture je referais la décoration de tout les mur et croyez moi il y aurait beaucoup de couleur. Le blanc…Il y en a partout ici. Mes petites jambes me mène dans le service de chirurgie accolé à un autre dont j‘ai pas vraiment fait attention au nom. Le silence. Dans ce service on entend pas le bruit d‘enfants ni encore des cris. Les murs sont blanc par contre. Je reste un moment immobile à observer ce dit mur. J’entends des pas dans un peu plus loin. Je m’apprête à repartir quand je sens mes jambes se dérober sous moi sans que je puisse faire quelques choses, sans que je puisse me rattraper. Dans la précipitation je n’ai pas de réflexe de mettre mes mains en avant. Ce réflexe je ne l’ai jamais vraiment eu de toute manière donc c‘est une habitude. Je sens mon corps cogner le sol dans un bruit sonore réveillant soudain une douleur lancinante un peu partout. Je sais que je ne pourrais pas remarcher avant d’avoir reposer mes muscles. Je me tourne sur le dos. Cette situation, ma vie commence vraiment à me taper sur les nerfs. J’arrive tant bien que mal à me caler contre le mur derrière moi. De toute manière je ne peux pas tomber plus bas. Je bougonne« Je perd mon temps depuis ma naissance je perds mon temps… » |
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| Sujet: Re: Une Vie.... [pv Pete Wilder] Mar 1 Mar - 14:18 | |
| Cela faisait une semaine que Pete travaillait dans cet hôpital. Il s'était étonnamment plutôt bien habitué. Il avait même fait quelques connaissances. Et... Il avait revu Addison. Mais il ne préféra pas penser à ça pour le moment. Il regarda l'heure. Il avait été efficace, et avait finit ce qu'il avait à faire pour la journée. Il aurait très bien pu partir, mais il décida de mettre ce temps à profit pour faire des recherches, à la bibliothèque. Il en prit donc la direction, prenant l'ascenseur, et s'arrêta au second étage. Elle était bien au deuxième étage, non ? Peut-être au troisième... Au pire, il reviendrait sur ses pas. Il observa donc les panneaux, cherchant celui de "bibliothèque", mais ne le trouva pas. En revanche, il passa devant de nombreuses chambres. Et il comprit finalement qu'il s'était sans aucun doute une nouvelle fois trompé d'étage. Même une semaine plus tard, il ne connaissait toujours pas parfaitement l'hôpital. Il fallait dire qu'il était grand... Pete revint donc sur ses pas, mains dans les poches, observant les murs blancs. Blancs... Ils auraient pu mettre une couleur plus joyeuse que du blanc, quand même ! A l'endroit où il travaillait avant, c'était bien plus... Coloré. Plus sympathique, et agréable. Il retint un soupir. Il passa alors devant le service de chirurgie et... S'arrêta net. Il y avait une jeune fille, allongé par terre sur le dos, contre le mur. Son rythme cardiaque s'accélérant, la peur le pénétrant, il se précipita vers elle, tombant à genoux à ses côtés. Il releva alors sa tête, en passant son bras dessous, pour la relever dans une position mi-assise, mi-allongé. - Hey... Ça va ? Tu vas bien ? Tu es tombée ? Tu t'es fais mal ? Inquiet, il la regardait, se demandait quelle maladie elle avait. En attendant sa réponse, il regarda autour de lui, pour voir s'il y avait des infirmières. Mais le couloir était vide de monde. Il n'y avait qu'eux...
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