dans l'ombre? [pv Cristina Yang.]

« La vie est un rêve, mais rêver n'est pas vivre. »

Quand on prend le temps d’y réfléchir on se rend vite compte que les rêves font partie de nous. On ne peut pas vivre sans. Plus je réfléchis plus je me dis que la vie est un rêve, un mirage comme impossible à mes yeux. Je ne peux pas vivre je n’ai jamais vraiment pus vivre. Quand on naît avec une maladie et qu’on sait que celle ci est en train de nous tuer la seule réalité à nos yeux que nous pouvons clamer haut est fort est celle que rêver ne permet pas de vivre. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis dans cet endroit a essayé de me cacher le plus possible des médecins et autre personnel médical. De toute manière je suis une cause perdu. Se n’est pas la peine de perdre son temps avec moi. N’allez pas croire que j’abandonne la partie. Cela serait beaucoup trop simple. Je suis une battante. Je continuerais de me battre jusqu derniers moments où mon cœur lâchera pour de bon m’emmenant directement à l’article de la morgue. Depuis déjà un petit moment j’observe les personnes qui arpentent cet hôpital. Mon regard c’est posé tout particulièrement sur une dame. Pourquoi elle? Je ne le sais même pas moi-même. Dans les couloirs des gens disent de cette dame qu’elle est un robot sans cœur. Je ne suis pas d’accord. Les gens qui disent cela ne savent pas regarder à l’intérieur des gens. Je suis pratiquement certaine que cette dame n’a rien d’un robot. Que cette apparence n’est qu’une façade….

Je suis caché derrière une plante verte à l’observer. Son regard est triste un peu comme celui qu’avait Jonathan l’ancien médecin qui s’occupait de moi quand j’étais encore à Phoenix dans une autre ville et dans un autre hôpital. Les douleurs à mes jambes sont toujours là encore plus présentes quand je ne marche pas alors c’est le plus discrètement que je commence à piétiner sur place tout en me répétant dans ma tête en boucle

**Allez, on se calme ça va passer tout doux**

" Tu te prend pour un paparazzi? "

« La vie est un rêve, mais rêver n'est pas vivre. »

Quand la douleur fait partie de nous jour et nuit et nuit et jour et cela vingt quatre heures sur vingt quatre on doit apprendre à vivre avec, on doit apprendre à faire des concessions aussi. On apprend alors à créer des barrières mentales, des seuils à la douleur un peu plus forte que la normale. On devient ce que certaines personnes qualifient de dure à cuire. Mais en réalité nous ne sommes pas des dures à cuire bien au contraire. Une voix me fait arrêter de piétiner net. Cette voix appartient à la dame que je m’efforce d’observer dans l’ombre. Elle m’a repérer. Avant j’arrivais à me cacher de meilleure façon. Je lève les yeux pour fixer cette dame et je dis d’une voix calme et enfantine

« Non je n’ai pas d’appareil photo madame donc on ne peut pas vraiment me traiter de paparazzi. Je suis désolée madame c’est vrai que je vous regarde depuis tout à l’heure c’est vrai que c’est pas bien gentil de faire ça mais vous êtes différentes des autres personnes ici. »

Différente pas en mal ni en bien. Différente tout court. Je sais que certaines personnes n’aiment pas être observées. Personne n’aime vraiment cela non plus il faut bien le reconnaître. Je m’efforce de reprendre

« Je m’appelle Rachelle. Il y a des personnes ici qui disent que vous êtes un robot sans cœur. C’est gens là regarde sans voir. Il juge sans connaître. Car les robots sans cœur ça n’existe pas. Sauf dans les mauvais contes d’histoire et… »

Et là je dois vraiment faire une pause et me taire je le sais au moment où je ressentis une violente douleur irradier au niveau de mon thorax. Je connais cette sensation pour l’avoir déjà ressentis trois fois. Cette sensation de douleur qui se transforme en perte de connaissance dans la plupart des cas. Cette sensation qui signifie que le cœur le muscle principal de mon organisme commence à être atteint lui aussi par ma maladie. Pour gagner un peu de temps je laisse glisser par terre tout contre le mur et je ramène mes mains tout contre mon thorax tout en commençant à me bercer lentement d’avant en arrière

" Oui c'est impoli jeune fille, et sache que je me méfie des gnômes dans ton genre. Normal que je suis différente, je suis haute moi! "

" Tu commences à m'intéresser finalement le gnôme "

" QUI A EN CHARGE CETTE PATIENTE???"

" On ta jamais appris à surveiller tes patients "

" La prochaine fois que tu voudra jouer aux aventurières, appel une infirmière! "

« La vie est un rêve, mais rêver n'est pas vivre. »

Quand on est malade on a le droit à toute sorte de surnoms plus ou moins gentil. Certains sont parfois surprenant. Un exemple? le Gnome? C’est bien comme ça que la dame venait de me surnommer pourtant. Pas que je n’aime pas les surnoms mais celui ci me semble un peu inapproprié. Enfin il est mieux que la futur morte. Un Gnome est censé courir dans tout les sens et faire des bêtises pour faire enrager son entourage. Je n’ai pas mon mot à dire. Une infirmière arriva. Je l’ai vu une fois elle est censé me surveiller mais j’ai passé l’âge d’avoir une nounou attitré. Quand je sens une pression me forcer à m’assoire dans un fauteuil je ne cherche pas à riposter de toute façon j’en ai pas vraiment la force. La douleur est toujours présente mais en sourdine. J’entends la dame parler. Je dis de ma petite voix qui est devenue lente très lente

« Les infirmières ont autre choses à faire que de s’occuper de moi. Je ne sert à rien du tout et je ne suis pas importante par rapport à d’autres personne. »

Je me tais un moment pour reprendre tout doucement un peu de force pour pouvoir ajouter de ma petite voix

« C’est la première fois qu’on m’appelle Gnome. Ça ne me dérange pas comme surnom. C’est plus joli que la futur morte. Même si je ne pourrais jamais courir comme un Gnome »

Je sens mes yeux peu à peu se fermer. Je me sens fatiguer si fatiguer pourtant je sais que je n'ai pas le droit d'abandonner. Je me suis fait la promesse de me battre jusqu'au dernier souffle de vie. Telle est ma décision. Mais pour l'instant la maladie a prit le dessus et je n'ai aucun pouvoir pour l'arrêter ou pour la combattre.

( Désolé pour le retard, j'avais pu trop le temps pour RP )

S'il y a bien une personne qui se fiche du regard des autres, c'est bien Cristina. Elle dit ce qu'elle pense, nomme ce qui l'entoure comme il lui plait, en se moquant bien, si cela va plaire ou non. Le surnom qu'elle venait de donner à l'enfant, la fit d'ailleurs bien rire intérieurement. Mais bon, elle était malade & pas trop enquiquinante, donc elle allait faire un effort pour tenté d'être courtoise & hum...gentille. Enfin du mieux possible, faut pas non plus trop demander. A l'entente de ses paroles, Cristina leva les yeux au ciel, alors qu'on amenait l'enfant jusqu'à sa chambre.

" C'est dingue ce qu'un gnome peut sortir comme bêtises...dis toi que si justement, les infirmières on que sa à faire "

L'une d'entre elle lui jetta un petit regard noire, ce qui fit rire Cristina. Embêter les infirmiers, sont petit plaisir personnel.

" Ravi que sa te plaise...hey le gnome on ne doit jamais dire jamais, rentre toi bien sa dans ton petit crâne "

Avec l'aide de ses collègues, Cristina mit l'enfant dans son lit. Puis, elle prit une lampe et la dirigea vers elle:

" Ouvre bien grand les yeux! "

La pédiatrie était une corvée pour elle, mais bon Cristina ne pouvait pas faire autrement. Le gnome s'étant trouvé sur son chemin, elle devenait sa patiente pour la demi-journée. Enfin, jusqu'à temps qu'elle trouve Arizona Robbins.