Intrigue n°1: Accident sur l'Interstate 90 Express

- C'est juste très impressionant. Ca demande beaucoup de courage, de confiance en soi... je suis pas certain d'être capable de le faire, personnellement.

Eleana rigola légèrement à la remarque du chirurgien. Combien de fois avait-elle entendu ce discours en dix ans de carrière ? Elle en avait perdu le compte. Il fallait avouer que les gens avaient toujours des réactions "bizarres" quand elle leur expliquait son métier. Pourtant, c'est avec un ton amusé qu'elle répondit à Mark :

- Finalement, ce n'est pas si dur vous savez. Il suffit juste de savoir quoi faire. Et rien de mieux pour ressentir l'adrénaline vous envahir. mais vous devez savoir ce que c'est.

C'est vrai qu'elle avait souvent entendu son frère lui dire à quel point l'adrénaline montait lorqu'il opérait. Ce devait être pareil pour tous les chirurgiens sans doute. En même temps, elle le comprenait parfaitement. C'était une chose de nager avec des requins, s'en était une autre de sauver des vies.

Le docteur Sloan lui expliqua alors ce qu'ils comptaient faire pour ses brûlures quand elle entendit la porte s'ouvrir et un homme poser une question. Cette voix. Elle l'aurait reconnu entre mille. Et avant même qu'elle puisse appeler son frère, celui-ci la vit allonger sur le lit et sembla étonné. Apparament, il ne se doutait pas du tout de la présence d'une des deux cadettes Donovan ici. C'est d'ailleurs avec un sourire qu'elle le vit s'approcher d'elle en s'inquiétant.

- Roooh pas de panique Zo'. Il paraît que le docteur Sloan et le meilleur du pays et en plus, je suis complètement shootée à la morphine. L'ambulancière m'a prise pour un éléphant et m'a mis une super dose. Je délirais complètement tout à l'heure et je ne sens rien. Et c'est juste deux ou trois petites brûlures, il m'en faut plus hein ? J'suis une Donovan après tout.

Oui, son frère était du genre très protecteur envers ses soeurs et s'inquiétait pour un rien. C'était touchant car cela montrait qu'il tenait à ses soeurs et cela avait toujours fait sourire les deux jumelles Donovan. Elles avaient d'ailleurs toujours du le rassurer quand il commençait à s'inquiéter sur leur sort. Le (charmant, il faut l'avouer) docteur Sloan lui expliqua rapidement la solution avant que le bippeur de Lorenzo ne se manifeste.

- Ok euh... Je dois y aller, je suis demandé à la mine et en cardio. Ele', quoi que tu dise, je préviens tout de suite Tom et Leti. Rale si tu veux mais c'est comme ça.
- Quoi ? Mais non, pas la peine de prévenir Mama, elle va encore s'affoler pour un rien.

Raaaah ce Lorenzo. Elle savait bien qu'il avait ignoré ses protestations avant de sortir mais elle avait quand même tenté sa chance. Qu'il prévienne son mari, c'était normal, mais pourquoi tout de suite appeler leur mère ? Alala... Et en plus, Zo' lui avait piqué son médecin ! Comment elle allait être soignée maintenant hein ? En tournant la tête, elle se rendit compte qu'il restait encore la résidente rousse dans la pièce et avec un sourire aux lèvres et un ton amusé, elle lui dit :

- Alala, les grands frères. Toujours inquites hein ?

B

Mark allait commencer à déplacer le brancard quand la porte s’ouvrit. Le Docteur Donovan entra et dit d’une voix un peu essoufflée.

# Docteur Sloan, vous m'avez demandé ? Eleana ?! Mais, qu'est-ce que... ? Qu'est-ce qu'elle a ? Rien de grave hein ?

« Elle est brûlée à la jambe, au pied et au bras. Je vais lui faire un scanner et l’emmener au bloc pour une greffe. Les brûlures sont assez profondes empêchant une régénération de la peau. »

Eleana commença à rassurer son frère avant que le bipper de celui ci ne commence à sonner.

# Ok euh... Je dois y aller, je suis demandé à la mine et en cardio. Ele', quoi que tu dise, je préviens tout de suite Tom et Leti. Rale si tu veux mais c'est comme ça. Euh... Sloan, je peux vous parler s'il vous plait ?

Mark hocha la tête et suivit Donovan à l’extérieur de la pièce.

# Je connais votre réputation de meilleur plasticien du pays mais... C'est ma soeur là ! Je ne veux pas vous apprendre votre métier, je vous fais entièrement confiance mais il n'empêche que je veux être mis au courant de son état au moindre changement. Et si besoin, rappelez moi. J'arriverais à me libérer s'il s'agit de ma soeur.

« Donovan, vous venez de le dire. Je suis le meilleur. Il n’y aura pas de complications. Je vais juste greffer la propre peau de votre sœur sur les parties brulées. Certaines brulures sont plus profondes, je vais peut-être devoir faire appelles à un donneur. Je vous fais appeler au moindre changement. »

Lorenzo lui adressa un hochement de tête indiquant qu'il avait compris et lui souhaita bonne chance pour la journée. Donovan s’éloigna dans le couloir d’un pas rapide. Mark entra de nouveau dans la salle.

« Allez, on l’emmène. »

Rose, Mark et l’infirmière poussèrent le brancard jusqu’à la salle de scanner. Il la déposèrent sur le lit et allèrent dans la salle d’observation. Mark s’assit devant l’écran. Il appuya sur un bouton pour parler à Eleana.

« Bien Eleana, je veux que vous respiriez tranquillement. Je vais déplacer le lit, vous serez alors sous le scanner. A partir de maintenant vous ne devez plus bouger. Okay, on y va. »

Mark appuya sur le bouton. Le lit où était allongé Eleana s’enfonça sous le scanner.

« Docteur Berry, que voyez-vous ? »

Il connaissait la réponse mais attendait que Rose lui réponde.

« Bien, je crois que nous pouvons l’emmener au bloc. »

La préparation au bloc était toujours la plus minutieuse du métier de chirurgien. Il fallait prendre soin à ne pas faire d’erreurs. C’était le moment d’organiser les gestes que l’on allait faire dans la salle. Les greffes cutanées c’était du gâteau pour lui. Il en avait fait assez souvent. Tout allait bien se passer. Il rinça ses mains pleine de savon et entra dans la pièce.

Rose écoutait distraitement la conversion sur la plongée entre Mark et Eleana. La jeune résidente adore nager, c'est pour cette raison qu'elle se rend souvent a la piscine. Mais la plongée c'est pas vraiment son truc. Enfin, après tout elle n'avait jamais essayer, pourquoi ne pas tenter l'expérience un jour? Maintenant, Meredith est allée prévenir le frère d'Eleana, qui s'appelait Lorenzo. A ouai, ce mec Rose le connaissait très bien. Une boule se forma dans son ventre. Elle avait garder des sentiments pour l'italien ce qui l'a mettait dans l'embarra. Mais bon, Rose allait faire de son possible pour ne faire aucune réaction douteuse lorsqu'il sera la.

- Très bien. Eleana, nous allons vous emmener en salle de scanner. Nous allons voir s'il n'y pas d'hémorragie due à l'accident. Ensuite nous iront au bloc. Je compte sur vous pour nous signaler si vous avez quelques douleurs que ce soit. Nous vous donnerons de la morphine. dis Mark.

Ha, Rose était vraiment pressée de partir au bloc pour faire une bonne grosse opération. Elle adorait ça, elle se vidait la tête en plongeant ses mains dans le corps de ses patients. Parfois elle en faisait une seule, avec un interne. Soudain la porte s'ouvrit, et Lorenzo pénétra dans la pièce. D'abord il demanda a Mark pourquoi il l'avait appeler, mais il vit sa soeur :

- Eleana ?! Mais, qu'est-ce que... ?

Il semblait être très protecteur avec sa soeur. Que c'était mignon. Rose laissait son regard fixé sur l'italien, et n'arrivait plus a s'en décrocher. Rahlala, elle s'était encore laissée emporter. Puis plus tard, le titulaire indiqua qu'il s'en allait en disant qu'il allait appeler des personnes. Rose ne s'en était pas occupée, elle restait a regarder l'italien sans entendre sa voix.

- Je connais votre réputation de meilleur plasticien du pays mais... C'est ma soeur là ! Je ne veux pas vous apprendre votre métier, je vous fais entièrement confiance mais il n'empêche que je veux être mis au courant de son état au moindre changement. Et si besoin, rappelez moi. J'arriverais à me libérer s'il s'agit de ma soeur.

Et puis paf et chocapic. Plus de Lorenzo, disparu. A ce moment là Rose reprit contact avec le monde et se souvint qu'elle était dans la chambre d'un patient, c'était incorrect. Mark avait répondu des choses que Rose n'avait pas comprise, mais tant pis. Le titulaire plasticien fit signe qu'on y allait, et Rose poussa le brancard avec lui et l'infirmière. Arriver la bas, Mark indiqua a la patiente qu'il fallait bien respirer et ne pas bouger.

- Docteur Berry, que voyez-vous ? demanda le titulaire.

La résidente observa l'écran du scanner. Sa réponse fut immédiate :

- Pas d'hémorragie. C'est ok.

Mark dit ensuite que l'on pouvait se rendre au bloc. Rose avait agis a moitié comme un robot dans sa réponse, et elle se mordit la lèvre. Bref, anecdote inutile.

B

Près de cinq heures en salle d’opération. Contrairement à ce que l’on peut penser, la chirurgie plastique est un travail minutieux et précis, ce n’était pas juste une histoire de silicone et de botox®. Un plasticien peut faire de grandes choses : rendre le visage à un homme, greffer de la peau sur des brûlures qui auraient pu rester visibles.
Il avait passé plus de quatre heures sur Eleana Donovan pour que la jeune femme puisse ne pas être choquée en voyant le contraste de sa peau, pour qu’elle puisse se regarder dans une glace sans un regard différent, que les gens puissent la regarder comme avant.
En arrivant en salle d’opération, Mark s’était rendu compte de l’ampleur des brûlures. Il n’y aurait pas eu assez de peau pour les recouvrir. Il avait envoyé quelques échantillons de la peau d’Eleana en culture et avait dû faire appel au service des dons d’organe. Le donneur était une jeune femme décédée la veille avec la même teinte de peau que l’italienne. L’allogreffe était temporaire, juste le temps que les échantillons en culture puissent grandir et donner une quantité suffisante pour recouvrir les zones détruites.

Eleana était maintenant dans une chambre à l’étage de Chirurgie Plastique. Une infirmière venait de le bipper lui signalant que la patiente était réveillée. Il avait alors pris la direction de la chambre de la jeune femme et entra. Elle avait un masque d’oxygène sur le visage.

« Comment vous vous sentez ? »

Il s’installa sur le tabouret à côté du lit et la regarda en lui expliquant ce qui allait se passer.

« Vous allez devoir être hospitalisée pendant trois quatre jours. L’ampleur des brûlures était trop importante. Vous n’aviez pas assez de peau sur des parties non visibles. J’ai dû vous faire une greffe temporaire, et mettre des échantillons de votre peau en culture. Votre corps risque de faire un rejet de l’allogreffe, mais ca ne devrait pas arriver avant la prochaine opération. Vous avez des questions ? Besoin qu’on appelle de la famille pour vous ? »

Après un rapide passage au scanner et divers autres examens assez rapides eux aussi, le docteur Sloan avait demandé à ce qu'on prépare Eleana pour aller au bloc. Bien sûr, il lui avait expliqué la procédure qu'il allait suivre pour réparer ces satanées brûlures faites par cet accident. Et bien sûr, vous devinez la suite non ? Quelques formulaires à signer et hop là, Eleana se retrouva au bloc en moins de temps qu'il ne faut pour dire "ok bah maintenant je vais au bloc pour me faire opérer".

Il fallait avouer que se retrouver allongée sur une table avec la lumière braquée sur vous alors que vous êtes entourée de médecins en blouse avec calot et masque, ça à quand même un petit coté stressant. Mais ce moment ne dura pas très longtemps, l'anesthésiste pris rapidement Eleana en charge et l'italienne sombra en quelques secondes au pays des rêves. De quoi avait-elle rêvé déjà ? Elle ne s'en souvenait que très peu, tout était flou dans sa tête. Elle se décida enfin à ouvrir les yeux et se retrouva dans une chambre d'hôpital. Durant une demi-seconde, elle se demanda ce qu'elle faisait là puis tout lui revient en mémoire. L'accident, le pneu en flamme sur elle, l'ambulance, les urgences, son frère...

Entendant quelqu’un s'agiter à côté d'elle, l'italienne tourna légèrement la tête et aperçut le docteur Sloan. Lui demandant comme elle allait, Eleana essaya de parler avant de se rendre compte qu’elle avait un masque à oxygène sur le visage. Ne voyant pas son utilité, elle l’enleva doucement, au cas où, puis répondit enfin au plasticien :

- Disons que j’ai eu une excuse pour faire une sieste après cet accident.

Lui dit-elle avec le sourire. Oui, Eleana était connue dans la famille Donovan pour être une des plus positives de ses sœurs. Dans n’importe quelle situation elle était capable de trouver un point positif et de s’y accrocher pour ne pas voir les points noirs. Comme là où elle plaisantait légèrement avec le médecin pour lui montrer que tout allait bien pour elle. D’ailleurs l’homme se mit aussitôt à lui exposer la situation et à lui dire le plan des soins sur les prochains jours. Lorsqu’il eut terminé, il lui demanda enfin si elle avait des questions et si elle voulait qu’on contacte un membre de sa famille.

- Juste une petite question. Comment ça va se passer si jamais mon corps rejette l’allogreffe ? On va devoir de nouveau m’opérer même si ma peau de rechange n’est pas prête ?

Sa question pouvait sembler stupide mais elle préférait tout de même savoir ce qu’il en était si jamais cette situation se présentait. Positive certaine mais tout de même réaliste. Elle laissa le temps au médecin de lui répondre avant d’approuver. De toute façon, elle ne pouvait qu’être d’accord avec lui non ? C’était lui qui avait fait la fac de médecine, pas elle et elle en était bien loin même. Elle passa alors au deuxième point abordé par le plasticien.

- Je suppose que mon frère est déjà au courant non ? Si c’est le cas, dites-lui qu’il n’est pas obligé de venir tout de suite. Avec cet accident, il doit être surchargé. Comme vous tous d’ailleurs non ? Et sinon, je veux bien que vous préveniez mon mari si ça ne vous dérange pas trop.

B

#Disons que j’ai eu une excuse pour faire une sieste après cet accident.

Mark lui lança un sourire amusé. Eleana Donovan était de toute évidence une femme courageuse et en toute circonstance, elle semblait garder son sens de l’humour. Garder le moral et l’humour étaient de bons remèdes pour s’en sortir. Eleana avait tout compris.
Mark lui expliqua la situation et lui demanda si elle avait des questions.

#Juste une petite question. Comment ça va se passer si jamais mon corps rejette l’allogreffe ? On va devoir de nouveau m’opérer même si ma peau de rechange n’est pas prête ?

La question était légitime, mais Eleana n’avait pas de quoi s’inquiéter. Il fallait pouvoir expliquer au patient avec des mots simples, sans trop de mots compliqués pour ne pas paraitre dramatique. Durant toute sa carrière, c'est ce que mark avait redouté le plus, avec les annonces tragiques...

« L’allogreffe tient environ 3 à 4 jours. Si jamais votre peau n’est pas prête nous trouverons un autre allogreffe, mais le cas ne devrait pas se présenter. Je sais que c’est un peu compliquer. Mais nous allons tout faire pour que vous sortiez en pleine forme. »

#Je suppose que mon frère est déjà au courant non ? Si c’est le cas, dites-lui qu’il n’est pas obligé de venir tout de suite. Avec cet accident, il doit être surchargé. Comme vous tous d’ailleurs non ? Et sinon, je veux bien que vous préveniez mon mari si ça ne vous dérange pas trop.

« Oui j’ai demandé à la résidente de le tenir au courant de ce qui se passait. Il est encore en salle d’opération il me semble mais je lui ferais passer le message. C’était une sacrée journée pour mes collègues. Mais vous avez été ma seule patiente et la plus divertissante que j’ai jamais eu. Je vais d’ailleurs faire suivre l’affaire, que l’ambulancière ne refasse pas une telle erreur. »

Mark se leva, vérifia en même temps les constantes de la patiente et se retourna vers elle.

« Je vais vous laisser vous reposer. Je vais prévenir votre frère que vous êtes réveillée et demander à ce que l'on contacte votre époux. Puis, je repasserai vous voir. On en a pas fini tous les deux. Vous allez devoir me parler de vos bestioles aquatiques durant les prochains jours. »

Les explications du docteur Sloan rassurèrent Eleana. Après tout, il était plutôt normal de s’inquiéter dans des situations comme ça. On veut juste aller faire un petit coucou à son frère aîné avant d’aller bosser et bam, le petit coucou, on le fait à l’hôpital. Et en plus elle devait y rester trois ou quatre jours. Juste assez de temps pour essayer de trouver des indices sur la vie sentimentale actuelle de son frère pensa-t-elle avant de se reprendre. Non mais oh ! Un peu plus et on dirait Marianna Donovan, sa mère.

- Mais vous avez été ma seule patiente et la plus divertissante que j’ai jamais eu. Je vais d’ailleurs faire suivre l’affaire, que l’ambulancière ne refasse pas une telle erreur.

Eleana ne put s’empêcher de rire franchement à cette remarque. C’est vrai qu’elle avait dit pas mal d’idioties sous l’effet de la morphine. Se mettre à chantonner dans un ascenseur alors qu’on a trois brûlures assez sérieuses sur le corps, il faut le faire quand même. Quant à se comparer à un steak… Il fallait avoir un grain quand même.

- Excusez-moi d’ailleurs pour mon moment de délire de ce matin. Je ne pensais pas que la morphine me faisait cet effet à haute dose. La dernière fois à Los Angeles, je n’étais pas comme ça.

Non, la dernière fois elle avait su garder son sérieux et rester parfaitement consciente de sa blessure malgré la morphine. Sans doute parce que la dose était plus faible et qu’en plus elle venait de subir sa première attaque de requins. D’ailleurs, elle en gardait encore quelques petites cicatrices au bras droit, au niveau de la hanche et à la jambe gauche. Et oui, c’est que ça mord ces bébêtes.

- Je vais vous laisser vous reposer. Je vais prévenir votre frère que vous êtes réveillée et demander à ce que l'on contacte votre époux. Puis, je repasserai vous voir. On en a pas fini tous les deux. Vous allez devoir me parler de vos bestioles aquatiques durant les prochains jours.

Après un nouveau petit rire de la jeune femme, elle lui répondit, toujours avec le sourire :

- Il n’y a aucun souci Docteur Sloan, je vous dirais tout ce que vous voulez savoir. D’ailleurs, si vous voulez faire votre baptême de plonger, remettez-moi vite sur pied et on pourra peut-être en parler.

Elle lui devait bien ça après tout. Et bien sûr, il n’était pas obligé d’accepter, elle ne se vexerait pas du tout. Sur ces mots, le plasticien finit par sortir de la chambre et laissa Eleana seule. Télé ou sieste ? Elle venait de dormir un bon moment alors plutôt télé se dit l’italienne en attrapant la télécommande.